A mon frère

Ecrit le 10 novembre 2006

Depuis toujours,
Nos ombres mêlées...

Le chagrin, la tristesse, la colère,
Comme une part d'ombre jamais révélée...

Petite musique secrète,
Au rythme étranger...

François-Philippe, je t'ai toujours connu,
Même si nous ne nous sommes jamais vus...
Juste une mèche de cheveux d'ange,
Pour signaler ta venue.

Et le calvaire de ta vie, tel un fil ténu,
Une vigne autour de mon coeur.

Quatre enfants venus,
Dont un aussitôt reparti,
Ont révélé ta présence.

J'ai ressenti ta souffrance.

Maintenant, je sais que tu es là,
Je peux enfin te libérer.

Tu vas pouvoir t'envoler,
Enfourcher ton cheval aîlé,
Pour te fondre dans la Lumière.

Grand frère à qui je dois cette Vie,
Ton sourire m'accompagnera.