Transposition onirique
Le carnet de rêve commence à remplir son œuvre.
Tous les matins, je sais maintenant combien la nuit a été féconde, même en ces temps où la fatigue reprend de la place. Je rêve beaucoup, au moins deux rêves voire 3. Je m’en rappelle aussi. Pas dans tous les détails, mais avec suffisamment de clarté pour retenir un peu de leur contenu. Je ne me fixe pas d’obligation, je ne note que quand ça me semble nécessaire (merci, l'Arpenteuse !).
Ce matin, c’est la première fois que je suis devant quelques chose qui pourrait être une transposition onirique de ce que j’ai vécu hier.
En début d’après-midi, le téléphone sonne ; c’est ma mère paniquée parce qu’elle sait que A., bientôt 10 ans, va seul à son cours de guitare (à 1 min 30 sans courir, rue calme et pleine de monde à cette heure-là). Conversation devenue classique où elle m’assène sa terreur devant les enlèvements d’enfants qui se "multiplient", et le fait qu’elle sait, et pas nous, ce qu’il convient de faire. De mon côté, je rame pour dire ma vision des choses, l’incertitude inhérente aux choix que nous faisons et notre responsabilité de parents. 27 minutes où j’ai pu globalement me dire, exprimer ma colère quand elle allait trop loin en nous culpabilisant, tout en l’assurant de mon amour et qu’elle me dise le sien. Oufff.
Cette nuit, j’ai fait un rêve très coloré, au rythme rapide et enlevé. Un bon film de science-fiction. L’histoire d’un dictateur qui me contrôle, ainsi que d’autres autour de moi, par des puces implantées dans ma chair.
Ma quête de liberté. Désactiver les contrôles, fuir à dos d’âne ( ?) dans des ruelles obscures, être rattrapée, et me libérer à nouveau, ainsi que mes proches.
Et surtout ce sentiment d’énergie, de volonté, et d’absence de peur.
Belle métaphore, non ?