Premiers pas
Un peu nerveuse, je descendais à travers les rues sinueuses de la "Campagne à Paris", hier en tout début d'après-midi.
Un peu étonnée d'être là en plein jour, d'autant que j'avais profité d'une matinée de télétravail à la maison : de l'encens au citron pour la concentration, du soleil via les fenêtres ouvertes, du thé parfumé, et du chocolat très noir (!) pour la motivation, je n'avais d'ailleurs pas moins travaillé que d'habitude...
Parfum d'école buissonnière.
Et puis, ce premier rendez-vous pour le bilan de compétences, qu'allait-il donner ?
J'ai un peu d'avance, "femmes qui courent..." m'aide à patienter.
Aussitôt le rendez-vous commencé, tout se met à couler.
Deux heures pour raconter à bâtons rompus ma vie depuis ma naissance, l'école, le travail. Des fils apparaissent, qui ne sont pas des scoops, mais cela me rassure de les voir émerger dans les yeux d'une autre. J'aurai deux semaines pour approfondir mon histoire et en tirer de premiers motifs récurrents.
Puis un exercice impromptu autour de mes dix projets : quels sont-ils, à quelles catégories appartiennent-ils, quel classement par ordre de préférence et de faisabilité, lequel ressort en priorité pour moi etc etc. Exercice intéressant moins par le contenu que par la manière dont je résous un problème.
J'alterne phases intenses et doute, je crains comme toujours quand j'hésite de ne plus arriver à avancer, alors je fonce, coûte que coûte, quitte à refaire mieux ultérieurement.
Je ressortirai finalement de ces quatre heures intenses toute légère, car voilà, la démarche s'engage, même si j'ai deux bonnes journées de travail à caser dans un agenda déjà très plein.
Ce matin, j'ai "profité " du métro pour remplir un questionnaire. D'autres tests viendront compléter celui-ci dans une semaine.
Je ne sais dire où je vais, mais ...